vendredi 8 mai 2009

Atelier d'écriture A NOS PLUMES



A nos plumes, atelier d'écriture, vous invite


A jouer avec les mots,


A retrouver le goût de l'imaginaire,


A nos plumes, c'est écrire, écrire pour le plaisir de partager,


Ecrire sans autre contrainte que celle du coeur.


Alors... A vos plumes !

3 commentaires:

oeifer a dit…

Encore combien de temps
Aurais-je ton sourire
Penché sur mon sommeil
A l'heure du bonheur ?
Encore combien de temps
Sans même rien se dire
Saurons-nous retrouver
Le chemin de nos cœurs ?

Encore combien de temps
Quand le temps nous sépare
Les heures seront-elles
Si longues loin de toi ?
Encore combien de temps
Lorsque ma vie s'égare
Aurais-je l'impatience
De t'avoir près de moi ?

Encore combien de temps
Faudra-t-il que l'on s'aime
Avant que d'être sûrs
D'avoir connu l'amour ?
Encore combien de temps
Resterons nous les mêmes
Heureux de nous aimer
Plus fort qu'au premier jour ?

Encore combien de temps
Faudra-t-il que je donne
Pour être sûr enfin
Que tu n'aimes que moi ?
Encore combien de temps
Resterons-nous ensemble ?
Si toi tu le savais
Surtout ne le dis pas !

oeifer a dit…

Bien sûr, les amours commencées
Vivent sans fin dans la mémoire
On s'y parle par les années
Ou on murmure autour des boires

Amours aux ailes repliées
Ombres glacées dans les parloirs
Oiseaux vains, rires surannés
Romans fanés dans les armoires

On se salue dans des allées
Devisant sans fin, sans y croire
Voix prisonnières des enclos
Ou feuilles flottant sur l'eau noire

Voix défuntes dans les roseaux
Et voix des détresses profondes
Oh sur la cendre des étangs
Tendant nos mains de monde à monde

C'est nous ! Ces étranges voix-là
Eternellement sont fidèles
Ces amours ne s'envolent pas
Parce qu'ils ne le peuvent pas

Quelqu'un ayant brisé leurs ailes

Anonyme a dit…

N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau.
N'écris pas !

N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas !

N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !

N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon coeur ;
Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur.
N'écris pas !

* Marceline DESBORDES-VALMORE