vendredi 17 juillet 2009

Petite pause avant la rentrée

L'air de l'océan sera forcément propice à la préparation des ateliers de la rentrée.
Des projets plein la tête et le coeur.
Savourer l'attente du plaisir qui sera partagé.
Imaginer les plumes de chacun glissant sur le papier et entendre le son de vos voix restituant les écrits, et vos regards, vos attentes à mon égard.
Il me faut être à la hauteur, car vous le méritez.

Clairette

alors en attendant.....

Ecrire, c'est arrêter des parcelles d'instants pour les donner. Ecrire c'est déjà un peu arrêter le temps.

Claude Peloquin

samedi 11 juillet 2009


«Les choses qui nous apportent le plus sont celles que l'on emporte sans préméditation.»

David Foenkinos

mercredi 8 juillet 2009

Le Rimbaud de mes ateliers



Noir.


La pièce est noire. Le sol froid et dur sous mes pieds sentait l'huile. Sur de multiples étagères reposaient des instruments barbares, de plusieurs sortes : certains étaient des pièces en métal montées sur des manches en bois, d'autres des simples mais effrayantes tenailles de fer rouillées. Depuis combien de temps suis-je enfermée ici ? Je ne sais pas. Un Jour ? Un mois ? Un an ? Peut-être plus ? Peut-être suis-je devenue vieille, fripée et ridée. Je ne sais pas. Il fait trop noir. Mais, de toute façon, je ne peux plus rester ici. Je ne peux plus. Je ne veux plus.Un courant d'air. La ventilation s'est mise en marche. Un bruit sourd me fit sursauter. A quatre pattes, je m'approchais de la source sonore, et, en tâtonnant, j'effleurai du bout des doigts une pièce de métal. Froide et dure. Je la caressais et retirais vivement ma main. Je me suis coupée. Le sécateur qui gisait là, à mes pieds, était vraiment bien aiguisé. Comme si c'était fait exprès. Je le sais. Quelqu'un le veut ? Pourquoi pas. S'il le veut, pourquoi réfléchir ? C'était tellement évident. Je n'eu pas le temps de sentir la douleur. L'outil retomba, m'échappant des mains. Et puis je me rendis compte qu'il luisait étrangement, je ne voyais pas clairement, mais on pouvait distinguer un éclat bordeaux sur la lame. Je n'eu pas le temps de réfléchir, un flot écarlate s'échappait déjà de ma gorge et de ma bouche. Et alors ? Cela n'a pas d'importance. Tu te rends compte ? Je l'ai enfin trouvé. Finalement, c'est pas si pourri que ça, le bonheur.
Paul Autric

jeudi 2 juillet 2009

On n'est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu'il faut c'est rêver. David Lynch


L'association "COMME-CI, COMME-CA" a eu la merveilleuse idée de mettre au goût du jour quelques textes de Molière, sauce moderne, jeunes talents. Merci