lundi 28 septembre 2009

dimanche 27 septembre 2009

DAZIBAO

Ma première critique publiée, à propos de La nuit de la salamandre.

"Il y a un ciel qui s’ouvre sur un autre ciel" par Clairette

Bleu ou gris, bleu car c’est celui de ses yeux.
Je ne croyais pas le revoir, je ne pensais plus à lui
Un jour sans hasard je l’ai revu, les yeux toujours aussi bleus,
Il m’a simplement attiré à lui, je n’ai pu que lui dire oui.
Les jours ont passé, le bonheur enfin je le vis.
Il m’entraîne dans le tourbillon de sa vie
Et rien n’est plus joyeux que ses rires.

Bleu ou gris, gris car le gris de ma vie est parti.
Le temps s’écoule enfin dans le désir,
Dans le désir de moi pour lui, de lui pour moi.
Ne me le prenez pas,
Il remplit mon cœur de voyageuse imaginaire
Donnez-moi le temps de lui plaire
Laissez moi le temps de le garder dans mes bras.

"L'AURORE" par Clairette


Nouvelle récompensée le 9 septembre par une étoile d'or sur le site SCRIBEA

Pas le choix, malgré l’orage qui couvait, nous devions partir.
Je ne me sentais pas disposée à prendre ce train.
L'aube pointait son nez, le soleil avait du mal à s'éveiller, comme moi.
L'humeur était à la tristesse et à la nostalgie.
Je percevais quelques bruits qui laissaient supposer que chacun se préparait.
Pourrions-nous en parler ce matin ?
Je décidais, malgré la fraîcheur, de sortir prendre l'air.
Ma tasse de café à la main je me glissais en silence sur la terrasse.
J'ai toujours aimé ce moment de la journée.
La nature s'ouvre doucement, chaque matin pour elle est un renouveau.
Pourrais-je encore m'émouvoir de cela ?
Le ciel est sombre, chargé de douleurs. Ou était-ce mon cœur qui avait mal ?
Elle est partie, elle n’est plus là.
Curieuse perception à laquelle je vais désormais devoir m’habituer.
Quelques gouttes de pluie commencèrent à tomber.
Assise dans un fauteuil, je ne pouvais que m’imprégner de la beauté de cette aurore frémissante.
La porte s’ouvrit, il était temps de partir.
Non, pas encore me dit-il, je viens comme toi profiter de cette quiétude.
Le temps s’écoulait au ralenti, une brise légère s’était levée.
L’orage s’éloignait, il grondait au loin.
Le soleil s’était levé et commençait à dispenser une chaleur douce et rassurante, enveloppante.
L’espace d’un instant, nous avons cru oublier, mais nous savions tous que rien ne serait plus jamais comme avant.
L'émotion pousse les images du reve à la conscience.Sans cette émotion elles sombrent, elles disparaissent comme nous tous. Joyce Carol Oates

vendredi 11 septembre 2009

C'est la rentrée pour tout le monde

Pour info, samedi 19 septembre j'animerai un atelier à la bibliothèque de Saint Rémy entre 10 heures et midi et dimanche 20 septembre je serai présente à la journée des associations qui se déroulera en Arles toute la journée.