dimanche 31 mai 2009


Henry James a dit
Il est temps de vivre la vie que tu t'es imaginée

mardi 26 mai 2009

Après l'expo du 23 mai






















Merci à Yasmina, Charles, Paul, Mathis et Dimitri, adolescents plein d'espoirs !
Vous avez fait du beau travail, et pour certain d'entre vous, vos parents présents ont ressenti la même fierté.
J'espère que nous continuerons encore longtemps à "produire" ainsi.


JE SUIS

Je suis un être humain qui vit, mais qui va sûrement mourir
Je suis un ballon de foot qui joue avec les hommes
Je suis une belle fleur qui sans eau serait triste
Je suis une carte de joker qui peut faire ce qu’il veut
Je suis l’amour et toi la haine, on est sœur, mais on ne le sait pas
Je suis un stylo qui ne pense qu’à écrire
Je suis un livre avec plein de jolis mots et plein de secrets
Je suis la terre avec toutes ses horreurs, mais qui espère continuer à tourner encore 1000 ans
Je suis le dieu qui est capable de jouer avec les hommes comme il veut

YASMINA


Il y a de l’air autour de ma tête, je suis en cours de français avec Clairette. J’aimerais être ingénieur météorologue. Je ne pense plus à rien sauf à mettre mon portable en silence.Il y a beaucoup trop de choses dans ma tête, mais le problème c’est qu’il yen a tellement que je ne sais pas ce qui se passe, car il y en a trop qui passe, je me gratte la tête.
Je regarde l’heure.
Si vous voulez mettre un peu d’air dans votre vie, il suffit d’ouvrir les fenêtres en grand et vous aurez enfin de l’air pour pouvoir respirer sans vous étouffer dans la pollution ou pour ventiler votre cerveau s’il est encrassé de toiles d’araignées, cela sert à les faire sortir.

CHARLES


COMMENT FONT LES MOUCHERONS POUR VOLER
SOUS LA PLUIE SANS ETRE MOUILLES

Un moucheron possède des ailes, des pattes et plein de zyeux
Ils volent de nuit de manière à éviter les dentiers d’origine « pigeonne »
Ils chassent de jour pour dénicher de grosses vaches à engloutir dans leur immense gueule de moucheron.
Par contre pour ce qui est de la question…
Je ne pourrai vous répondre que lorsque je m’en rappellerai….


ECRIRE


Ecrire, c’est mettre sur papier des impressions, des sentiments
C’est savoir se défouler, évacuer de la colère, de la tristesse avant le big bang
Comme confier un secret à un ami et être sûr qu’il ne le répètera pas.


PAUL


J’écris, j’écris sans rien comprendre
J’écris mais tout n’est que cendres
J’écris, j’écris et tout vient naturellement, tout coule,
J’écris, tout roule
J’écris sans m’arrêter
Et je continue à écrire comme ça
Je n’ai plus envie de faire des rimes… enfin si
Et puis zut, j’écris ce que je veux.

MATHIS


Ecrire c’est une façon de parler sans être interrompu.
Moi j’aime écrire parce que ça fait du bien.
« Ecrire », c’est se lâcher, c’est pour dire des pensées dans la tête ou dans le cœur.
Pour moi c’est très important de se lâcher sur une feuille et de pouvoir tout dire, le bien ou le mal.
Des pensées ou du passé qui nous regarde ou pas.

*I LOVE YOU L’ECRITURE*

DIMITRI

lundi 25 mai 2009

Porter la liberté est la seule charge qui redresse bien le dos.
Patrick Chamoiseau

jeudi 21 mai 2009

mercredi 20 mai 2009

dimanche 17 mai 2009

Le proverbe est chinois et l'image insolite...


"Les passionnés soulèvent le monde, et les sceptiques le laissent retomber."

samedi 16 mai 2009

Ma première critique à propos d'un livre que j'ai aimé

Auteur : Valéria Jourcin Campanile

Je vous invite à entrer dans ce roman, entre réalité et fiction, vous voyagerez dans les méandres des ténèbres qui vous transporteront dans un monde inconnu, à la fois terrifiant et attirant.
Vous goûterez au plaisir des lieux mais serez angoissés à l’idée de croiser des personnages qui vous sembleront …confiants et pourtant plus mystérieux les uns que les autres
L’écriture coule comme le sang versé des rituels.
Vous êtes dans la vie et dans le mystère.
L’histoire porte bien son titre.
La nuit qui appelle toutes nos peurs et la salamandre qui se régénère.

vendredi 15 mai 2009

George Sand a dit


L'esprit cherche et c'est le coeur qui trouve

samedi 9 mai 2009

Les ateliers adultes


Ecrire pour moi, c’est quoi ?...


Ecrire c’est sans doute « m’éloigner » de la réalité présente, quelquefois peu satisfaisante ! C’est m’évader dans le passé, dans mon enfance, dans d’autres lieux, d’autres milieux. C’est « fouiller » presqu’à mon insu et malgré moi dans ma vie, dans des « profondeurs » occultées mais qui réapparaissent au gré de l’écrit.
Ecrire c’est aussi exorciser… ce que je vis, le faire sortir, le dire tout simplement sur la page. C’est sans doute plus facile pour moi que le verbaliser.
Ecrire, c’est aussi et surtout le plaisir des mots, pour leur sens, mais d’abord pour leur sonorité, leur musicalité. Certains mots me paraissent extrêmement beaux, certains laids, d’autres encore terribles, impossibles à dire, à écrire.
Et puis écrire fait partie prenante de ma vie… Je me répète, mais je préfère l’écrit à la parole. La parole est tellement éphémère, tellement changeante. L’écrit ne varie pas, il est fidèle à lui-même, il ne peut être renié. A certains moments, je me délecte à relire ce que j’ai écrit.
Et puis écrire c’est CREER ! Et j’ai toujours ressenti ce besoin vital de créer qui me paraît être le leitmotiv d’une vie…. Mais je ne sais ni peindre, ni dessiner, ni modeler, ni sculpter, ni chanter, ni composer, alors « je me contente d’écrire »…

Marie Claire



Je suis…..

Je suis un ballon bleu qui vole dans le ciel.
Je suis une alouette qui vole sur le pré.
Je suis un chat fripon qui joue sur la terrasse.
Je suis cet arc-en-ciel qui enjambe le pré.
Je suis le gai torrent et la truite vermeille.
Je suis la barque verte qui tangue sur le lac.
Je suis le pêcheur calme qui dort près de son chien.
Je suis le marronnier qui touche les nuages.
Je suis le vent du Nord qui emporte les feuilles.
Je suis l’imagination qui m’emporte si loin.

Sylvie


Lettre à un écrivain

Ecrire à un écrivain n’est pas chose facile. C’est pourtant ce que je fais en vous adressant cette lettre aujourd’hui.
C’est votre écriture qui m’a touchée dès le premier livre.
Si belle, si fluide et, malgré cela, si simple.
Ne voyez aucun sens péjoratif au mot « simple ». Mais, à vous lire, il semble si facile d’écrire.
Votre univers est posé dès les premières lignes. Un univers souvent très sombre où l’espoir n’apparaît pas ou très peu.
Pourquoi cette désespérance ?
Reflète-t-elle un état d’âme ou êtes-vous un autre lorsque vous écrivez ?
J’ai beaucoup de mal à exprimer ce que je voudrais dire. Je n’ai pas d’inspiration. Les mots sont rebelles à venir.
Vous voyez, je vous rejoins dans une forme de désespérance. Une désespérance face à une page qui ne veut pas se laisser faire et où les mots se désagrègent à son contact.
Finalement, c’est peut-être la raison pour laquelle j’aime vos livres. Nous nous retrouvons au bout d’une ligne noire où l’espoir survient au dernier moment, telle une lueur libératrice.
Sur ces mots d’espérance, je vous attends pour votre prochain livre, avec sérénité.
Sylvie


A L’image de « la disparition de Georges Pérec »
Texte avec suppression de la voyelle U


C’était décidé… Elle allait partir faire le périple des ses rêves ! Non pas ce voyage lointain dont rêvent les gens, ni même ce petit voyage en Calabre, son projet d’avenir, mais simplement cette balade à vélo, avec ses sacoches, en totale liberté.
Le temps s’offrait à elle… alors elle allait en profiter ! Serpenter les chemins longeant la côte bretonne, avec l’océan comme spectacle permanent, omniprésent, vivifiant… s’arrêter, visiter les îles (Groix, Belle-Ile, Ré) et se diriger vers les Landes. Arpenter les pistes à l’ombre des pins et aller vers la frontière espagnole. Biarritz serait le terme de son échappée, en solitaire.
Et là, elle passerait la semaine entière… la plage, les bains, les footing, les promenades, les visites de galeries, d’églises, de chapelles, évitant le monde et s’immergeant dans cet environnement marin, sa passion. Elle irait même à la pêche dans les rochers et nagerait à l’infini, avec son masque, en apnée, derrière les bans de poissons argentés.

Marie Claire

Lou et Sarah… Octobre 2007


Comme chaque fin de semaine, Lou quitte la ville pour aller passer le week-end chez sa cousine. Lou est fille unique et elle adore retrouver Sarah, plus âgée qu’elle bien sûr, mais tellement amusante et surprenante !...
Sarah la taquine, lui joue des tours, et trouve toujours une occupation nouvelle et plaisante. Et en ce début novembre, l’occupation essentielle du dimanche s’avère être la cueillette des olives.
Un seul olivier trône au milieu du jardin… Il est haut, charnu, et ploie sous les verdales, ces petites olives vertes qui, en ce début d’automne, virent au rose, au violet ou au noir, selon l’exposition des rameaux.
Sarah sort deux échelles de la cabane de jardinier et donne la plus haute à Lou tout en la tenant de l’autre main, comme pour la rassurer ? Mais cette dernière est interloquée par la hauteur de cette échelle… Pourquoi Sarah lui a-t-elle donné la grande échelle alors qu’elle, elle a gardé la petite ? C’est inversement proportionnel à leur taille ? Bizarre… bizarre … songe Lou. Et elle se creuse la « cervelle » tout en dirigeant ses yeux vers la cime de cet objet de malheur.
Est-ce un acte délibéré de la part de Sarah, est-ce une erreur, est-ce une étourderie (Sarah est tellement distraite), est-ce une farce, a-t-elle conscience du danger que représente pour Lou le fait de monter tout là-haut ?...
Alors, elle a une révélation… Sans aucun doute, Sarah veut pouvoir continuer à bavarder avec sa petite cousine. Et avec une échelle plus petite, Sarah, qui mesure le double de Lou, aura son visage au même niveau que cette dernière..
Tout cela se bouscule dans la tête de Lou qui reste perplexe, les yeux rivés sur les plus hauts barreaux, alors que Sarah, stoïque, fixe un point à l’horizon, dans un mutisme total ! Tout cela est bien étrange, pense Lou, et un silence de plomb s’installe entr’elles, chacune semblant « plongée » dans ses pensées…
Et si c’était cela le but poursuivi par Sarah ?... Faire taire sa petite cousine afin d’être un peu tranquille et de pouvoir rêver à son prince charmant. Et oui, Lou a trouvé la clef de l’énigme, elle en est sûre.
La situation est tellement loufoque… Sarah est amoureuse !...

1ère étape septembre 2007 journée des assos


J'ai le trac, c'est officiel l'association existe et me voilà face à un public potentiel. La journée s'écoule au rythme des inscriptions à de futurs ateliers, je suis impressionnée.
Ce jour là la vie est belle !

De plus il fait très beau.

Petite mise en bouche du prochain atelier prévu le 13 mai 2009




Ce n'est pas ce que l'on dit qui compte, mais ce qu'on entend.




Faire semblant qu'un danger n'existe pas, c'est le meilleur moyen de tomber dedans.

vendredi 8 mai 2009

John CASSAVETES

Vingt ans après la mort du réalisateur, l'oeuvre de Cassavetes continue de marquer de son empreinte un certain cinéma. Entre système hollywoodien et revendication d'indépendance, le cinéaste a su rester libre, donnant naissance à quelques-uns des plus grands films du cinéma américain.

L'essentiel de John Cassavetes tient en moins de vingt ans et environ moitié moins de films. Produire peu, réussir beaucoup. De films fondateurs en chefs-d'oeuvre, il aura pourtant fallu du temps au père spirituel du cinéma indépendant pour faire reconnaître son travail dans toutes ses dimensions. Une oeuvre excessivement personnelle, déroutante, en marge des conventions comme de la contestation, dont les personnages et le style frappent, même dans l'exubérance. La vie et le cinéma de John Cassavetes se mêlent, l'une sacrifiée à l'autre, le tout dans le plaisir intense et permanent d'une évidente liberté. Entre l'argent des majors et l'indépendance, la scène et les plateaux de tournage, devant ou derrière la caméra, sa carrière pourrait presque sembler sinueuse, si elle n'était motivée par un unique objectif, à la fois noble et presque naïf, l'amour du 7e art. Acteur lui-même bien avant de s'essayer à la réalisation, ses premiers succès, il les doit à ses rôles au cinéma ('Rosemary's Baby', 'Les Douze Salopards'), et à la télévision. Mais renommée à part, sa connaissance du métier d'acteur et ses propres participations à certains films commercialement réussis auront sur son travail une incidence directe et constante. Leçon d'indépendance
L'expérience déterminante pour le cinéma de Cassavetes se situe en 1961. Alors impliqué dans le théâtre à New York, il loue une salle avec l'idée d'y faire venir des comédiens au chômage, qui pourront ainsi travailler ensemble et faire des rencontres. Personne ne vient. De là naît l'idée de 'Shadows'. Révolte cadencée jazz, le film est largement improvisé et les éléments du cinéma de Cassavetes sont déjà présents. La caméra évolue au rythme des acteurs qui semblent eux-mêmes guidés par leur seule spontanéité. La construction dramatique est un souci mineur alors que le vécu et les sentiments des personnages sont captés au plus près. Le budget du film est dérisoire. Cassavetes y investit ses cachets d'acteur, 2.000 auditeurs d'une émission de radio à laquelle il participe envoient chacun un dollar. Sur le plateau, tout le monde s'investit. L'envie était de faire un film, pour soi, par goût du cinéma. Grâce à un ami encore, il est projeté dans une salle ; malgré les nombreux proches réunis, le film est un échec. Le réalisateur parvient néanmoins à obtenir 15.000 dollars pour tourner de nouveau quelques scènes. En dix jours de tournage, il peut remonter 'Shadows' qui obtient alors quelques critiques favorables avant d'être envoyé en Europe où il sera également remarqué. Le succès d'un film initialement destiné à ses seuls auteurs vaut à Cassavetes d'être repéré par Hollywood. Installé sur les hauteurs de Los Angeles qu'il dit ne pas aimer, préférant laisser la nature aux poètes (1), il vit plusieurs expériences de réalisation catastrophiques. Dégoûté d'avoir été dépossédé du montage d''Un enfant attend' en 1963, il quitte les studios. Son départ est presque définitif.La méthode hasardeuse qui lui avait permis de réussir avec 'Shadows', un film d'une originalité formelle sans précédent, va être reprise et systématisée. 'Faces' revendique l'indépendance, le ton, la méthode. Cette histoire d'un couple en conflit radicalise et en même temps rationalise l'approche de Cassavetes. Il tourne en grande partie dans sa propre demeure, avec Gena Rowlands, qu'il a épousée en 1954, et Seymour Cassel qui constituent le premier cercle de ses acteurs réguliers. Cassavetes prouve à Hollywood, et au reste du monde, que réaliser un film sans le soutien des grandes compagnies - et donc sans contrainte, sans compromis commercial - est possible. Il faudra tout de même trois ans pour mener le projet à bien. Trois cents collaborateurs, pour la plupart bénévoles et Cassavetes lui-même, continuant d'investir et de s'endetter pour son film. Une fois de plus, c'est le plaisir qui guide les intérêts de chacun. Le contrôle est total, "on peut le montrer aux universités si on veut, on peut aussi ne pas le montrer du tout. Car ce film est à nous."

Des humains et du cinéma
'Faces' est une longue suite de ruptures, de plans longs, d'inserts et de gros plans. Les acteurs sont le coeur du film, et ce sont leurs impressions, leurs hésitations qui lui donnent chair. Capter l'expression des comédiens est tout ce que cherche à réussir Cassavetes, au moyen d'un mélange entre leur libre intervention, se déplaçant à leur guise, et de dialogues rigoureusement écrits. Contrairement à la rumeur née avec 'Shadows', les films suivants de Cassavetes sont écrits. Si les acteurs jouissent d'une grande liberté vis-à-vis du texte, c'est aussi parce que le cinéaste multiplie les prises, soumettant par là encore la technique et le matériel au jeu des comédiens. Le travail de Cassavetes en tant que réalisateur est résolument influencé par sa formation et son expérience d'acteur. En 1970, il réalise 'Husbands' dans lequel il joue aux côtés de Peter Falk et Ben Gazzara qui seront ses deux autres acteurs de prédilection. Des hommes, de l'ébriété, des excès et des femmes. Quelques questions sur la position masculine dans la société aussi, et toujours cette manière de montrer plus que de dire. Jouer relève pour lui du pur bonheur. A Peter Falk il offre ensuite dans 'Une femme sous influence' le rôle d'un chef de chantier dont la femme mentalement instable est incarnée par une Gena Rowlands monumentale, qui achève de justifier le style Cassavetes. Le plus bref de ses regards, la plus fugace de ses hésitations suffisent à disqualifier la notion même de ressort scénaristique. Pas d'effets de réel, mais du réel ; pas de sensationnel, seulement une vérité qui contourne le réalisme même. Suivant un registre assez proche, la comédienne joue Myrtle Gordon dans 'Opening Night', aux côtés de Ben Gazzara et de John Cassavetes. Double mise en abyme de la vie d'une actrice vieillissante et d'un milieu, ce film marque déjà un aboutissement pour le réalisateur et ses proches. L'oeuvre est d'une intensité éprouvante, qui éclaire de façon définitive les thèmes de Cassavetes. Une fois de plus, Gena Rowlands est confondante de vérité, à croire que la folie qui guette si souvent ses personnages n'est jamais très loin de menacer sa propre identité. L'indépendance subvertie
C'est encore Gena Rowlands qui porte 'Gloria', un film dont le scénario a été commandé par Hollywood, qu'il accepte même de réaliser. Car ses films, pour révolutionnaires et géniaux qu'il soient, ne rapportent pas d'argent. Après 'Meurtre d'un bookmaker chinois' et 'Opening Night', le cinéaste qui avait déjà hypothéqué sa maison pour 'Une femme sous influence' se retrouve fauché. Contradictions d'un système revendiqué, où la liberté se conquiert quelque part entre l'intransigeance absolue et le compromis vague.Bien sûr, en 1980, malgré l'échec commercial de ses précédents films, on commence à le connaître, jusque dans les bureaux de producteurs pour qui "indépendance" est un mot obscène. Lui commander un film implique d'accepter en partie son traitement particulier de l'histoire. Mais pour 'Gloria', il joue le jeu. Une intrigue claire et une approche de la mise en scène plus classique offrent au couple son plus grand succès commercial. D'une certaine manière, il y a quelque chose de l'évidence dans ce retour à un cinéma "aux ordres" avec lequel il s'était promis de ne plus frayer. S'il est possible de parler d'un véritable système Cassavetes, il allait presque de soi qu'il soit confronté à ses propres limites tôt ou tard. De la même façon que l'acteur finançait le réalisateur, il était logique que l'exécutant alimente l'indépendant. Travailler avec des comédiens réguliers s'inscrivait dans la même démarche d'autonomie. Engager des acteurs reconnus, des stars, aurait certainement nui à sa pratique d'un cinéma du dévoilement, oscillant entre l'euphorie et la dépression, serrant toujours au plus près l'émotion des comédiens sans jamais céder à l'explication ou à la justification psychologique. Si John Cassavetes continue de perturber vingt ans après sa mort, c'est non seulement pour son cinéma hors norme, à la cohérence unique, mais aussi pour sa personnalité insaisissable. Car s'il ne fut pas un réalisateur docile, il ne fut pas non plus un artiste maudit. Ni commercial, ni underground, il refusa d'être le porte-parole d'une génération dont il contourna à peu près toutes les préoccupations. "Si nous voulons rire en plein drame, nous rions" (3), lâche-t-il en 1965. Marginal par rapport à la contre-culture et à l'industrie, son positionnement n'est même pas indifférent. Il est ailleurs, suivant une perspective toute particulière, dont la liberté n'est pas le sujet abstrait, mais la méthode.

Mes écrits

Réponse au jeune en pleurs


Cher inconnu,

Je viens parfois m’asseoir à la terrasse de ce café. J’aime y goûter sa vie.

Je vous vois souvent, triste, c’est rare de voir un homme pleurer.Il se dégage de vous une profonde mélancolie. Ai-je parfois pensé à venir vous parler ? oui, malgré cette barrière invisible que vous mettiez autour de vous.Vous m’autorisez aujourd’hui à vous écrire.Que vous dire ? Vous parler de la vie, pas de la mienne, mais de la vie, avec ce qu’elle transporte de doux et de désagréable.

Je vais tenter de peser mes mots afin de ne pas vous heurter.

Aimez vous voyager, avez-vous voyagé ?Connaissez-vous le goût des embruns quand l’océan gronde et que les vagues se heurtent aux rochers ?

Avez-vous frissonné près d’une femme aimée ?

Vous rappelez vous votre enfance ? rieuse, tendre dans les bras d’un parent affectueux.

Un rayon de soleil qui affleure votre peau ?A moins que votre courte vie ne soit déjà chargée de chagrin, parsemée d’embûches.

Vos pleurs sont-ils de joie, de peine ?

Ne devenez pas étranger à votre vie, vous passeriez à côté d’elle qu’elle quelle soit, regardez la, saisissez la, nous sommes maître de notre vie. Si nous subissons c’est que nous acceptons.Alors posez-vous sur la case bonheur. Contemplez le beau, il est à portée de main.Il y a forcément en vous une porte que vous pouvez ouvrir, ouvrir sur une nouvelle espérance de vie, allez puiser en vous une énergie enfouie, vous n’êtes pas seul. Et dites vous qu’il y a forcément quelqu’un fait pour vous quelque part. Pleurez si cela vous fait du bien, mais souriez, riez, cela vous ira beaucoup mieux.Je le sais, je l’ai entrevu.



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La mort d’une gomme

Ci-gît ma gomme, je viens de la jeter.Elle faisait partie de mon quotidien, je l’utilisais peu. J’ai toujours écrit un avec un crayon de papier mais je gommais très rarement.

Elle était là c’est tout.Quand je me déplaçais, je me prenais toujours ma trousse qui contenait quelques crayons, un stylo plume, indispensable pour la missive importante et ma gomme.

Je la mâchouillais parfois dans mes moments de réflexion ou d’hésitation.Je lui trouvais bon goût, du moins au début. Elle était blanche et parfumée à la vanille. Odeur très douce agréable au nez.

Il parait que le souvenir olfactif prédomine sur tous les autres.On se rappelle toujours une odeur d’un passé plus ou moins proche, très souvent associé à un délicieux souvenir.En fait l’odeur de ma gomme ne me rappelait absolument rien, si ce n’est l’odeur du thé que je bois parfois.Ceci dit quand je la mâchouillais, des petits morceaux se détachaient que je recrachais en pestant.

Et je la reposais sur le bureau jusqu’à une prochaine fois.

Elle faisait partie du décor, petit objet insignifiant, mais malgré tout potentiellement indispensable, car elle servait de temps en temps …

Un jeune garçon venait chez moi en soutien scolaire et il aimait écrire avec un crayon de papier, il faisait pas mal de fautes donc gommait souvent.Je lui prêtais ma gomme.A partir de ce jour je n’ai plus eu envie de la mâchouiller.Elle ne m’appartenait plus.Curieusement j’en ai racheté une neuve pour ce garçon et j’ai laissé la mienne sur mon bureau…jusqu’au jour où je me suis dit « quelle drôle d’idée de conserver cette gomme, elle est toute rabougrie, un peu sale aussi ».Je l’ai regardée en me demandant ce que je pourrais bien en faire. Je l’ai d’abord enfouie au fond d’un tiroir.J’aurais tout aussi bien pu la jeter, ce que j’ai fini par faire bien plus tard.Elle a donc fini sa vie dans une poubelle.

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Je dois à mes amis presque tout ce que je suis.Ils ont cru en moi qui ne croyais pas en moi-même.

L’estime de soi, ou plutôt l’absence d’estime de soi. Cela ne se guérit pas par un seul claquement de doigt.

Mes amis largement contribué à me la rendre.

Quand j’étais petite je rêvais toujours d’être quelqu’un d’autre, je m’identifiais à des personnages imaginaires à qui tout réussissait.

Parallèlement à ca, je prenais en charge la vie de la maison, j’avais 11 ans et nous étions restés mes frères et moi avec mon père à la suite de la séparation de mes parents.Je m’étais investi d’une mission. Je m’occupais de tout et cela me rendait heureuse. Je sais avec le recul que bien entendu j’attendais une reconnaissance. Elle n’est pas venue de ma famille, mais de mes amis et des proches qui m’ont raconté leur vision de ma vie beaucoup plus tard.

En grandissant j’ai conservé ce besoin de m’isoler, de rêver une vie. C’est un beau paradoxe chez moi car j’ai réellement une vie imaginaire très dense, mais également une vie de quotidien très intense.Je me suis rarement ménagée. D’où un sentiment de frustration quasi permanent.
Je trouve mes modèles de rêverie bien entendu dans des films ou des livres. Oh rien de romanesque dans tout cela, mais j’ai besoin de cette indentification. Un petit exemple : Diane Keaton dans le personnage d’Annie Hall, je voulais être à la fois l’une et l’autre. Le personnage de Nana dans le roman d’Emile Zola m’avait adolescente fortement impressionnée, surtout pour l’environnement dans lequel elle évoluait.Je me suis baignée dans tous les livres d’Agatha Christie, je trouvais les personnages très ancrés dans la réalité.Je crois très sincèrement que mon besoin « d’être une autre » a atteint son apogée quand j’ai découvert Karen Blixen, le film bien entendu, mais totalement romancé par rapport à ses livres. Je les ai tous lu. Sylvia Plath aussi, mais bon je ne suis pas là pour parler de mes goûts littéraires, même s’ils ont beaucoup influé sur ma vie.Je suis une contemplative et j’aime ça.
J’ai des amis qui m’apprécient, qui apprécient mon courage, ma clairvoyance, ma sensibilité, ma culture, mon authenticité, ma sociabilité, mon humour, et j’en passe.Mais je ne suis pas satisfaite pour autant.

Dois-je chercher du côté de ma mère ? j’ai toujours eu le sentiment qu’elle me jugeait, sans arrêt dans la critique.
Du côté de mon père ? lui qui disait de moi très souvent « quoi que tu fasses tu fais bien ».J’étais la seule fille parmi sept garçons. Mes parents se sont séparés j’avais 11 ans.Les amis sont devenus le refuge. C’est toujours auprès d’eux que j’ai pu me ressourcer, jamais dans le jugement toujours dans la construction.Toujours en demande d’amour constant, qu’à cela ne tienne ils m’en donnaient.J’ai demandé beaucoup et j’ai reçu beaucoup.Je crois quand même avoir donné sinon je ne pense pas que la amis de la première heure, les premiers remontent à l’adolescence, seraient toujours là.Pour certaines l’amitié dure depuis 40 ans, une amitié indéfectible.La chance aussi, passé 40 ans j’ai trouvé mon pygmalion, l’homme brillant, cultivé, celui qui traduit vos émotions et vous aide à les canaliser, celui qui admire votre culture de vie et qui comprend et accepte ce que vous êtes.

Alors oui je dois à mes amis, qui ont su il y a quelques années, dans une période très noire pour moi, me porter, me supporter et m’ont permis de trouver une confiance en moi largement ébranlée.Le temps a fait son œuvre.

C’est à eux que je dois d’avoir pu aboutir dans des projets autour desquels je tournais depuis longtemps sans jamais oser sauter le pas et vivre une vie que je n’aurais jamais osé rêver.

Je suis aujourd’hui fière de moi et fière de les savoir dans ma vie.Une amitié se mérite et je peux la conjuguer au pluriel, au féminin, au masculin.Je leur dois mon accomplissement.

Alors merci .

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Trouble et déception

C’est alors que mes yeux perçurent et que mon subconscient enregistra quelque chose d’insolite.
Je somnolais doucement dans mon fauteuil dans la pénombre. Le livre que je lisais venait de me tomber des mains.
Je ne sortais plus du château depuis un certain temps, car suite à une chute de cheval, je m’étais brisée l’astragale.
Je restais souvent seule plongée dans mes pensées, qui inévitablement m’emportaient vers lui, François de Rohan que mon père avait convié à souper.
C’était un cousin éloigné dont je n’avais jamais fait la connaissance, car il demeurait fort loin de chez nous, mais il était venu passer quelques jours à Château Bercy avec quelques amis et père les avait invité.Je le soupçonnais d’avoir organisé ce souper pour animer mes fins de journées quelque peu moroses et solitaires et je lui en était très reconnaissante, d’autant qu’à cette époque de l’année, nous approchions de noël, le temps restait incertain.
Nous avions échangé un ensemble de banalités lors de ce dîner, nos regards s’étaient souvent croisés et le trouble s’était lentement immiscé en moi.J’étais donc seule dans la bibliothèque en cette fin d’après-midi, du moins je le croyais, et qu’elle ne fut pas ma stupeur de voir plantée devant moi Emilie, ma bonne, qui ne disait mot.
Elle tenait à la main un petit paquet que l’on avait déposé à mon intention.
Je le pris délicatement. Enveloppé avec de très fins rubans. Je n’osais l’ouvrir, j’hésitais.Allais-je lire d’abord le mot qui l’accompagnait ?
Plongée dans la douceur du moment, je congédiais Emilie.Mon cœur s’était accéléré.Il pensait à moi, je l’espérais fiévreusement. Je goûtais à ce plaisir, tout en ouvrant la boîte.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un bracelet sur lequel étaient montées de très jolies et très fines pierres, mes préférées, de magnifiques lapis lazulis.Je tremblais, il ne m’avait pas oublié.
Je mis le bracelet à mon poignet, les pierres scintillaient dans la pénombre.Je les contemplais tout en saisissant le mot que j’avais laissé de côté.
Très laconique, « je vous souhaite un très prompt rétablissement » François de Rohan.
Je fus envahie par une profonde mélancolie. Ce n’était qu’une formule de politesse sans plus.Mon romantisme avait une fois de plus prit le pas sur une simple attention.
Mon père à ce moment là entra dans la pièce.Il vit dans mon regard un profond désarroi.
Je ne pus lui cacher ma profonde tristesse.
Père qui n’avait de souci que mon bonheur et désireux de me sortir de cette dépression qui m’envahissait me promit une grande fête pour Noël qui approchait et ferait venir les joueurs de luth et nous danserions la pavane, même s’il devait me porter.Je me mis à rire et l’embrassait affectueusement.

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VISITE DE L’OMBRE AU CREPUSCULE


Un soir, alors qu’il était dans sa chambre à méditer, il entend frapper à sa porte.

Alors vous êtes revenu ? Je vous croyais disparu à jamais.Le temps a passé, ma jeunesse s’est enfuie. Et vous qu’avez-vous fait pendant tout ce temps ?Je vous ai quelquefois cherché. Vous n’étiez jamais là quand le besoin pour moi se faisait sentir d’être rassuré.

Je déteste la solitude. Vous êtes mon repère, ma nécessité, la présence indispensable à mon avancement dans la vie.J’ai parcouru le monde, fait mille connaissances avec lesquelles je me suis enrichi, meurtri aussi, mais toujours je vous cherchais.Lassé je suis rentré au port de ma vie.J’avais vieilli. Le temps était aux questions sur l’existence, le bilan de sa vie quand la fin approche.Pourquoi partir si loin quand l’essentiel est à portée de main.
Mais vous l’ombre de ma vie, vous avez disparu !

Il faisait si beau ce jour là, nous marchions côte à côte, j’aurais pu vous toucher, mais à chaque fois que je tendais le bras vous vous écartiez de moi.
Vous n’étiez pas loin me dîtes-vous et pourtant à la nuit tombée vous vous êtes enfui.

Revenez près de moi, je souhaite partir serein, votre silence m’apaise.

Je sens la brume m’envahir, j’aime cette torpeur qui m’enveloppe, cette jolie lumière qui apparaît au loin, restez près de moi, cette fois-ci c’est moi qui part ...



Ateliers Lycée agricole 2007/2008

Une phrase pour démarrer un récit :
« l’enfant traversa la rue en courant …. » »


L’enfant traversa la rue en courant sans regarder si un véhicule arrivait de part et d’autre de la chaussée.Il évita de justesse l’accident. Heureusement pour lui l’automobiliste eut le réflexe de freiner juste à temps pour éviter le pire, l’enfant inconscient continua son chemin sans trop faire attention au véhicule qui aurait pu lui coûter la vie.



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Imaginez le monde dans un avenir lointain


Nous vivrons encerclés par les eaux, le moindre morceau de terre déclenchera une guerre, nous construirons des bateaux géants pour y vivre, les terres se vendront plus chères que de l’or, les populations humaines réduiront de 2/3. Notre seule nourriture sera le fruit de la pêche.



Romain FAVERO
Mars 2008



Une phrase pour démarrer un récit :
« Elle secoua la tête et lui dit …je n’y crois pas ! »

Ce n’est pas possible une histoire pareille…

- je te dit que c’est ce qu’il m’a dit, après tu y crois ou pas !
- Mais, ça n’a pas de logique, voyons !
- Qu’est-ce que tu veux que je te dise…
- Ben, je sais pas dis moi la vérité !
- Mais c’est la vérité !
- Ce n’est pas possible !
- Si c’est possible !
- Tu réalises ce que tu viens de dire ?
- Evidemment que je le réalise !
- Il s’est moqué de toi.
- Mais non !
- Si…je suis sure que si tu demandes à un expert, il démentira.
- Un expert ? qui te dis qu’un expert a plus raison que lui ?
- Un expert sait dans quel domaine il travaille.Tu sais quoi, tu as trop les pieds sur terre
- C’est pas vrai !
- Si !
- Non !
- Allons bon, qu’est-ce qui se passe encore ?
- Rien, c’est juste que nous ne savons pas où mettre cette baignoire, j’ai demandé à un ami qui a dit qu’avant, en 1900, on les mettait …..

Adeline GONSSARD
Mars 2008


Imaginez le monde dans un avenir lointain


Dans quelques années je ne pourrai peut-être plus voir un seul brin d’herbe, mais une masse grise.

Cette masse, le monde, le monde dévasté par les immeubles, les usines…Peut-être que les hommes devront avoir des voitures volantes pour ne plus polluer, des masques sur la tête pour ne pas respirer ce gaz omniprésent et nocif qu’est le C0².

J’étoufferai certainement sous le poids des contaminations, des produits chimiques et de ces hommes égoïstes.

Dans quelques années, je serai peut-être remplacée sur cette belle et bonne planète par un avenir de gaz toxiques et par des robots.

Adeline GONSSARD
Mars 2008


Une phrase pour démarrer un récit :
« L’homme sombre passait lentement… »


L’homme sombre passait lentement devant moi. Je restais caché sous la table, il ne me voyait pas. J’ai voulu reculer mais le mur m’en empêchait.

Je regardais cette porte par laquelle je pouvais partir, si proche mais pourtant si loin, car c’est devant elle que l’homme se tenait.Je n’attendais que le moment où il s’écarterait pour m’élancer et me sauver.Soudain une rafale de vent fit s’ouvrir une des fenêtres, il se précipita pour la fermer.» c’est le moment ou jamais ! » je me précipitais et couru comme jamais je n’avais couru, c’est là que je sentis une main froide m’agripper l’épaule. Elle me stoppa net et soudain une voix glaciale me dit :

« On ne sort pas du lycée avant 16 H 30 !!! »


Nathan DELOMME
Mars 2008


Imaginez le monde dans un avenir lointain


PLUS RIEN !

Ce sont les mots que les hommes auraient employé s’ils étaient encore présents. Mais ils ne sont plus là aujourd’hui.Et oui ils se sont éteints et c’est bien de leur faute s’ils ne sont plus. Ils ont entraînés dans leur déchéance des millions d’espèces animales et végétales.Le monde aujourd’hui ne ressemble plus à grand-chose, mais c’est pas grave leur propre disparition c’est peut-être la meilleure chose qu’ils aient fait, car la vie n’a pas besoin d’eux pour exister.Bien au contraire, dans les années à venir elle renaîtra de plus belle et la simple trace des hommes disparaîtra à jamais.

Nathan DELOMME
Mars 2008

Une phrase pour démarrer un récit :
« Il est 6 heures du matin… »


Il est 6 heures du matin, je me réveille comme une fleur sur le parking du « macoumba club » après avoir passé une nuit très agréable.Je m’explique : en sortant de cette boîte vers 3 heures du matin, au moment d’ouvrir ma voiture sur le parking, une bande de sauvages en état d’ébriété commence à me pousser en me disant :
« toi tu touches encore à ma femme et tu verras, ok ?

L’air étonné de cette altercation je ne répondis pas et rentre dans ma « mustang noire ».Je les voyais repartir en rigolant….Au bout d’un bon ¼ d’heure, mon frère revient lui aussi dormir avec une fille.
Je repars, démarre la voiture, puis tout d’un coup un galet atterrit sur mon pare-brise. Un caillou venant de nulle part.Je me demandais si le crack que j’avais pris 3 heures plus tôt faisait encore effet. Et dans un effet de panique mon cœur s’accéléra, ma vision devient floue et mes yeux se fermèrent.Je tombe à la renverse vers l’arrière.

Lucas SARDA
Mars 2008

Imaginez le monde dans un avenir lointain


Je m’appelle Rétro, je suis bodybuilder et chauffeur de xioton à mes heures perdues.Je suis passionné de xioton depuis que j’ai 120 ans, j’étais mino.Cette passion du xioton doit venir de mon père, qui lui est mécanixiolon depuis 800 ans.Ben tiens je vais aussi vous parler de mon métier, bodybuilder.Je fais ce métier par plaisir du bzzzzzzzzz …………

A l’usine de recyclage Rétro est déconnecté de son circuit, il est âgé de 250 ans.Il était bodybuilder et xiotoman.

Lucas SARDA
Mars 2008



Commentaires d’une image (dessin, peinture) choisie.


Des fleurs flottent sur une eau très bleue avec des insectes et un grand arbre, un érable avec un ciel bleu et quelques nuages.

On dirait que l’eau est comme de la glace, car les fleurs ne sont pas dedans, elles sont dessus.

L’abeille est là pour butiner la fleur et rapporter le pollen à l’arbre où se trouve son essaim.

Cette image me fait penser à un enterrement où les cendres ont été jetées dans l’eau et on lance des fleurs coupées qui vont suivre la rivière et se retrouvées à la mer.En bas de l’arbre il y a une cabane, sans doute des enfants l’ont construite et y jouent parfois à la guerre ou à cache-cache.

Kevin SCHIRRY
Mars 2008

Dialogues parents/ado – l’ado a 2 heures de retard

Le père : tu as vu quelle heure il est ?
L’ado : oui il est 2 heures du matin je crois !
Le père : c’est bien ça et tu as 2 heures de retard !
L’ado : Mais la soirée était bien et en plus les danseuses étaient belles !
Le père : c’est pas une raison ! et en plus je suis sûr que tu as bu, ça pue l’alcool !
L’ado : même pas vrai !
Le père : fais moi sentir !
L’ado : tiens sens !
Le père : tu as du boire comme un trou ?
L’ado : non j’ai juste bu la bouteille de vodka et de whisky.Le père : combien de fois je t’ai dit de ne pas boire beaucoup.L’ado : mais là c’était une….(en coupant)
Le père : Oui mais quoi, je t’ai dit ça donc tu le respectes !
L’ado : c’est rare que je rentre bourré !
Le père : Oui mais va dans ta chambre avant que ta mère se lève.
La maman (qui arrive après avoir entendu les cris) : qu’est-ce qui se passe ici ?
Le père : Oh rien, juste une petite engueulade.
L’ado : dis lui la vérité (en tombant) j’ai bu !
La maman : combien de fois je t’ai dit de pas boire ?
L’ado : je les compte même plus !
Le père : (en criant) VA TA COUCHER !
L’ado : CALME TOI !
La maman : monte de suite !

Le fils monta rapidement et tomba plusieurs fois dans les escaliers.Le père : tu serais puni et fais attention !

Les parents allèrent se coucher et s’endormirent rapidement.

Kevin SCHIRRY
Mars 2008


Commentaires d’une image (dessin, peinture) choisie.


Je vois sur cette image ?

Une femme mûre, la tête haute, qui à son doigt porte un anneau qui est relié à une chaîne.A la chaîne est attaché un………enfant, un biberon dans la bouche ? qui est surpris.

La femme pointe le doigt sur quelque chose. On peut alors penser :

- qu’elle veut le conduire dans le droit chemin
- qu’elle veut lui faire voir l’avenir
- qu’elle lui explique des choses
- que l’enfant ne veut pas boire son lait (vu qu’il a un biberon dans la bouche) et qu’elle lui dit les conséquences de ce que cela peut avoir
- que s’il fait des bêtises elle va l’envoyer là-bas.


Laetitia BOST
Mars 2008

Flyer ateliers enfants

Avec les enfants la « fabrique » du texte est un jeu.
Je me propose d’animer des séances d’écriture qui seront illustrées, soit par une histoire racontée, soit par un jeu entre les enfants (correspondance …), soit par des images pour éveiller leur imagination et leur créativité.Ces propositions de thèmes seront étayées par des indications sur la démarche d’écriture (fables, contes, écriture automatique…).Les temps d’écriture seront définis pour chaque thème.Une lecture des textes se fera à l’issue de l’atelier.Les textes seront remis aux participants en fin d’année.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Nombre d’enfants par groupe : de 4 à 6 maximum pour des ateliers de 1H30.Contact : Clairette Gras

tel 06.62.40.38.65 anosplumes@hotmail.fr

Atelier du 20 04 2008





Le 26 avril 2008 à la Cour des Arts, 13 rue Michelet, de 14 heures à 18 heures
l’Association « A NOS PLUMES »
vous propose de venir vous divertir par le biais de l’écriture sur les thèmes
du VIN et de LA LETTRE D’AMOUR .Venez jouer avec les mots, permettez à votre esprit de vagabonder
et laissez votre plume vous guider sur le papier.Avec l’aimable participation de la librairie VOYAGES AU BOUT DE LA NUIT à Saint Rémy de Provence et la Cave du MAS SAINTE BERTHE aux Baux de Provence, un tirage au sort de 4 « écrits » sera effectué à l’issu de l’atelier, 1 livre ou 1 bouteille de vin sera offert à chacun des lauréats.

Montant de la participation à l’atelier : 10 € par personne

Contact : Clairette Gras – È: 06 62 40 38 65 – anosplumes@hotmail.fr

Semaine du développement durable avril 2009


Semaine du développement durable
à Saint Rémy de Provence
Atelier d’écriture Association « A NOS PLUMES »
samedi 4 avril 2009 à la Bibliothèque Roumanille

1
« Ecologie »

- Politique : décisions qui doivent être prise pour viser
Protection de l’environnement -/ respect de la faune et de la flore
Protection des biens et des personnes

- Economique : préservation des espaces naturels
- Empêcher les « gros » camions de circuler dans le centre ville
- On ne peut pas aujourd’hui ignorer l’écologie. Notre monde est en danger et chacun à son niveau peut faire quelque chose, cela passe par des actes tout simples, mais je pense que l’on ne peut se contenter de cela à l’heure actuelle.
- Vaste programme !
La protection de la nature, la préservation des espèces, notre environnement devraient être une priorité pour que tous aient un comportement naturel et évident pour les générations à venir. Pourquoi avons-nous oublié les gestes les plus simples et sous le sens ? !



2

« Energie solaire – solution d’avenir »

- Produire son électricité à l’énergie solaire serait une bonne chose
- Cela existe depuis longtemps et devrait pouvoir se mettre en place à chaque nouvelle construction
- Les municipalités devraient se sentir concernées lors de la construction de lotissements
- Solution d’avenir bien sûr, mais le coût reste encore élevé, dommage !
- Cela devrait couler de source pour réduire les dépenses d’énergies nocives à un environnement propre
- Tout à fait d’accord pour l’avenir de notre planète, pour les générations à venir. Energie propre et sans limite.
- Absolument adaptable à énormément de petites structures, à développer impérativement

3
« Culture biologique »

- Je dirai que ma culture est plutôt écolo que bio, pleine d’adventices (ah la mauvaise graine !). Je suis comestible, je n’empoisonne personne.
Ou peut être faut-il comprendre « agriculture bio », là c’est
plus simple, j’évite de polluer l’eau, le sol, l’air. J’évite
d’empoisonner mes enfants, mes petits enfants. Pour moi c’est foutu puis qu’enfant j’ai été gavée de DDT…)
Je ne suis pas comestible !!!
Donc je consomme des produits non traités et produits
localement

4
« Commerce équitable »

- Le commerce devrait toujours être équitable pour laisser à chacun la possibilité de vivre de son travail. Pour moi il permet de se rendre compte de la situation d’autres personnes dans le monde à qui l’on ne pense pas toujours et de l’inégalité à corriger.
- Aide aux populations pauvres
- Entraide financière



5
« Tri sélectif»

- C’est très bien, mais il faudrait que tout le monde le fasse. Peut –être faudrait-il supprimer les emballages des médicaments qui coûtent sûrement très chers
- Trier ses déchets séparément devrait être un geste naturel
- Plastiques, papiers, emballages et autres ras le bol !
- C’est très important de la faire même si c’est contraignant
- Nécessité de trier correctement les déchets et ordures ménagères afin de faciliter le recyclage
- Très important car il permet le recyclage des matières premières faites à partir d’énergies non renouvelables. Ce n’est pas compliqué à faire pour le particulier, il s’agit juste de s’organiser en ayant plusieurs poubelles. Ce qui arrive de nos déchets après est plus compliqué, car cela dépend de la bonne volonté de nos municipalités.



6
« Environnement »

- Respect de la nature pour la mise en application des principes de précaution, ne soyons plus égoïstes et pensons aux générations futures.Vives les énergies renouvelables !

7
« Ecolabels »

- Dans la mesure de ses moyens, car c’est encore un peu cher, acheter des produits avec les labels « AB », « BIO », « ECO », etc…




8
« Souhaitez vous privilégier des produits proches de l’environnement »

- Utilisons moins de sacs plastique, mais bien plus de sacs en papier recyclables.
- Ne détruisons pas nos forêts.
- Ne plus utiliser de désherbants pour les professionnels
- Oui. Produits bio, produits alimentaires avec le minimum de transport (fruits et légumes de saison des producteurs locaux)
- Packaging le plus épuré possible
- Produits recyclés

0
« Qu’appelle t’on consommation responsable ? »

- Prendre ne considération son environnement naturel

10
« Que regroupe la consommation durable»
- L’écologie, enfin je crois !


11
« Emission de C02 »

- Trop d’usines, trop de voitures polluantes
- Trop trop de camions
- Tous les produits »sprays » ménagers ou de « beauté » polluent et détruisent la couche d’ozone

12
« Pouvons nous réduire notre consommation afin de réduite l’émission de C02 dans l’atmosphère »

- Oui en respectant les limitations de vitesse et en la réduisant que le taux de pollution est en hausse.
- Les industriels devraient revoir leur façon de fonctionner




13
« Quelle est la date de ce que l’on a appelé « le sommet de la terre »

- Le tout dernier G…je ne sais pas trop combien aurait pu être une nouvelle approche pour ce genre de rencontre pour une planète un peu plus durable humainement parlant

14
Emballages et suremballages »

- Les grandes surfaces sont principalement responsables du suremballage qui nous encombre.
- Trop de sacs plastiques qui « décorent » nos arbres et nos rues
- Les Etats-Unis utilisent depuis longtemps des sacs en papier recyclés, alors pourquoi pas nous ?

Semaine de la citoyenneté Décembre 2008


Semaine de la citoyenneté à Saint Rémy de Provence
Atelier d’écriture itinérant
par l’Association « A NOS PLUMES »
le mercredi 3 décembre et le samedi 5 décembre 2008

Public adulte à la Librairie « VOYAGES AU BOUT DE LA NUIT »
Public ado à l’ESPACE JEUNES
Public enfants (9 à 12 ans) FAMILLES RURALES
Public adulte à la Bibliothèque Joseph ROUMANILLE
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1
« Etre un bon camarade »

- Etre gentil et être amie.
- Etre un bon camarade, c’est avant tout être communiste, et c’est celui qui sait qu’il ne faut pas téléphoner pendant la sieste !
- Il faut être gentil avec les camarades. On ne donne pas de coups au camarade. Il faut rester gentil avec sa gentille maîtresse.
- Etre un bon camarade : ça m’inspire parce qu’avoir un bon ami, ça sert à t’amuser, à jouer, à parler et que tu peux être invité à leur anniversaire, tu peux leur parler au téléphone, sur MSN et tu peux les inviter chez toi. Ne pas parler sur eux, sinon tu peux les perdre et tu te trouveras toute seule, mais c’est mieux que tu ne parles pas sur tes amies.
- Etre polis, ne pas taper . Le respect c’est ne pas penser qu’à soi-même, ne pas faire n’importe quoi et n’importe comment. Avoir un ami sert à quelque chose, le plaisir de partager une joie avec elle ou lui.



2

« Etre généreux avec tout le monde »

- Il faut être généreux avec tout le monde. Ex : un clochard qui vit dehors, qui n’a pas de sous, il faut l’aider.
- Etre généreux veut dire aider les autres. La générosité ce n’est pas si simple que ça, ça veut dire :
Aider les autres
Donner quelque chose sans revenir en arrière.
- D’abord trier dans tout le monde, le monde qu’on aime, puis aimer jusqu’ou peut aller sa générosité.Enfin donner au tout le monde à l’aune de sa générosité bien mesurée.
Et se sentir content de soi.



« Etre respectueux de la nature et des animaux »

- C’est du respect
- Il ne faut pas arracher les plantes, car elles ne pourront plus pousser. Et il ne faut pas jeter des choses dans la nature, il faut la respecter et il ne faut pas trop tuer les animaux, car eux c’est comme si nous on tuait quelqu’un de ta famille.
- Il faut respecter la nature et les animaux et il ne faut pas polluer la nature parce que je me sens bien dans la nature parce qu’elle est belle.
- J’aime bien la nature. J’aime tous les animaux du monde. J’aime bien ramasser les feuilles. J’aime bien les gens ils ramassent des champignons. J’aime les garçons ils ramassent les déchets.

4
« La liberté commence par la tolérance »

- La liberté commence là où finit celle des autres. Mais apprenons à mieux nous connaître, à nous regarder autrement malgré nos différences et tentons de faire des efforts réciproques pour enfin nous apprécier.

5
« Le courage, la franchise, la sincérité»

- Etre sincère c’est très bien, car si tu dis à un de tes amis « j’aime pas elle ou lui ou le maître ou la maîtresse » et que tu lui parle plus, lui il va le dire de ce que tu as dit sur lui ou elle et tu auras plus d’amie.
- Le courage est que si tu fais une bêtise, tu dois aller le dire aussi, sinon ça va empirer les choses.
- La franchise c’est que tu dois dire la vérité parce que si tu ne dis pas la vérité, ou si tu ne dis pas ce que tu penses sur elle ou lui ça va t’énerver.

6
« La politesse nous honore»

- Oh la la quel programme. La politesse c’est aussi voir l’autre avec bonté.
- C’est une qualité première et indispensable car elle est celle des rois et pourquoi pas des reines….

7
« Le respect »

- Ensemble on se respecte et tout va bien c’est le bonheur.
- Le respect de tout le monde.
- Le respect est un sentiment bien précis que l’on porte envers une personne. Avoir du respect est très important, cela permet d’être tous égaux.
- Respecter les autres, être polis. Respecter les adultes, dire bonjour. S’il n’y avait pas ça comment on ferait ? Qui a inventé le respect ?? La loi : c’est tout !
Ex : aller à l’école…se respecter entre nous.
Etre gentil avec les autres, être poli avec les camarades, faire du bien avec les gens. S’il n’y a pas de bien il n’y aura pas de respect entre les gens.
- Pas uniquement le bonjour, mais laisser les gens s’exprimer en fonction de leurs convictions religieuses, etc…
- Une société humaine est inenvisageable sans qu’il existe en son sein la notion de respect mutuel.


8
« Etre exact et ordonné »

- L’exactitude c’est la justice, c’est être honnête, respectueux et de bonne foi. l’ordre, c’est la discipline. C’est être équilibré, intelligent et organisé. Pour soi-même comme pour son prochain, c’est faire acte de citoyenneté.

9
« Le bonheur »

- Certains se persuadent que le bonheur, c’est d’en avoir plein les armoires, d’autres se contentent d’un simple rien ; le bonheur est à portée de main. A chacun sa conception.
- Le bonheur pour moi c’est être avec les personnes qu’on aime avec qui on passe beaucoup de temps à s’amuser, à rigoler et à faire plein de choses intéressantes. C’est de vivre la vie qu’on veut. C’est de faire les choses qu’on ne fait qu’une fois dans notre vie. C’est de profiter de chaque instant, c’est tout simplement être heureux.
- Etre heureux.
- Le bonheur c’est partager.
- D’être encore en vie.
- Le bonheur c’est avoir la famille qui est gentille. C’est de bien vivre avec les gens, de ne pas avoir de problème dans la famille. Il faut être bien dans la famille.

10
« La patience et la maîtrise de soi font cause commune »

- Oui il faut être patient : tout arrive ; il suffit de maîtriser ses impatiences et d’être indulgent avec soi et avec les autres.

11
« Quelles sont les valeurs attachées à la citoyenneté ?»

- Devenir policier, pouvoir voter et le faire, aller à l’école et respecter les autres.
- Etre respectueux à l’égard des autres, à l’égard de la nature, des espaces publics.
- Se respecter les uns les autres.


12
« Amis valent mieux qu’argent »

- Vrai !
- Oui c’est vrai
- Les amis sont en or !
- L’amitié n’a pas de prix et elle ne se perd jamais.

13
« La solidarité »

- Elle et moi
- La solidarité se perd de nos jours. Il serait temps d’y remédier.
- C’est mieux quand on est plusieurs, on peut s’aider.

14
« Le civisme »

- Attention à l’autre.
- Respecter les lois.
- Etre conscient des devoirs vis-à-vis de la société.

15
« La place des personnes âgées »

- On devrait s’en occuper
- Sagesse, douceur, mémoire, sont réellement pour moi ce qui caractérisent les anciens. Mais ce qui est primordial à mes yeux est de préserver leur mémoire qui est souvent la nôtre. La place des personnes âgées est indispensable dans notre société individualiste.
- Enrichissant.C’est bien d’être âgé, car il y a beaucoup d’associations, car ils vont mourir. C’est pour ça que tu leur fait plaisir. La personne âgée, elle raconte sa vie, comment c’était avant. Elle raconte si il y avait la guerre, si c’est bien ou pas. Elle raconte comment ta mère était.

16
« La place des personnes handicapées »

- Fauteuil roulant
- Le handicap c’est pas drôle. Y’en a qui rigole sur les handicapés, mais pour les handicapés, c’est pas drôle, car eux les handicapés ils peuvent pas marcher. Il y a plusieurs handicaps : handicap de la main, handicap du pied (ou les deux), etc…
- Tu peux les aider en donnant de l’argent aux associations qui récupère l’argent et aide les handicapés. Tu peux leur fabriquer des choses avec les associations ou tu peux les faire avec tes parents ou ta classe ou tes amies. Et ça leur fait très plaisir aux handicapées.
- Beaucoup de retard en France, on, préfèrerait être en Angleterre…

17
«La générosité discrète et désintéressée nous grandit devant nous-mêmes »

- Sans aucun doute !
- Savoir donner sans attendre de retour et sans le clamer sur les toits.
- Les plus pauvres sont souvent plus généreux que les personnes aisées et quand ils donnent, ils ne font pas la une des journaux.


18
« La guerre est un mal qui déshonore le genre humain »

- Non car pour moi l’armée, c’est pour se battre, pour défendre, pour représenter mon pays. Mais c’est vrai que la guerre est très dangereuse, mais il est là le risque.
- La guerre me fait peur. J’aurais été un déserteur. Je serais resté près de la femme que j’aime pour la protéger. Pas sur le front.
- La guerre ce n’est pas drôle car des gens meurent. Des personnes perdent la vie. Je ne savais pas je savais ça.
- Pour nous les garçons de la guerre, combien ils vont la faire en France ? combien il y a de mitraillettes, combien il y a de guerres, combien il y a d’hélicoptères ?

19
« La vraie noblesse s'acquiert en vivant, et non en naissant « (Guillaume Bouchet (Ecrivain français du 16ème siècle)

- La noblesse de l’homme est une valeur à redéfinir. Il est vrai que la noblesse d’esprit se conquiert au travers des épreuves de la vie et non en naissant.
- En effet et fort heureusement pour nous (pauvres prolétaires !!).On retrouve dans cette phrase de cet écrivain du 16è l’essentiel de la philosophie Sartrienne du 20è. Il n’y a pas de déterminisme, c’est pour ses actes que l’on détermine la valeur de telle ou telle personne. La vraie noblesse n’est pas innée, elle s’acquiert. C’est par la noblesse de son esprit, par son attitude et ses actes que l’on acquiert le respect des autres.

20
« Le tri des déchets ménagers »

- Je trouve que c’est très important de trier les déchets car ça sert dans la vie de tous les jours et parce que ça nous aidera à avoir moins de pollution.
- Ca veut dire ramasser les déchets. Que si tout le monde jette les déchets on peut mourir. Si il y a beaucoup de déchets c’est pas propre. On va obliger les gens à le faire.°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Atelier d'écriture A NOS PLUMES



A nos plumes, atelier d'écriture, vous invite


A jouer avec les mots,


A retrouver le goût de l'imaginaire,


A nos plumes, c'est écrire, écrire pour le plaisir de partager,


Ecrire sans autre contrainte que celle du coeur.


Alors... A vos plumes !